29 janvier 2010
20 février 1960
Dès l'aube me voilà ligoté avec un bandeau sur les yeux. Même rengaine: Le camion et puis l'avion. Quelques heures plus tard, après m'avoir enlevé le bandeau, sans surprise, me voilà dans une camionnette de l'administration pénitentiaire dans les rues de Marseille. Mais une fois aux Baumettes, on s'empresse de m'envoyer en isolement à l'infirmerie. Je demande à voir Thérèse, mais là encore, je me heurte à un mur. Je ne suis plus un humain, comme dit le toubib du camp.
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