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L'écrivain d'eau douce
20 février 2010

9 juin 1959

Aujourd'hui les débats. L'avocat des Lefoll, qui s'est peu exprimé hier, est lui aussi un marseillais. Mais rien à voir avec Laffargue. Il a la trentaine, et sait se montrer convaincant, même quand il dit des conneries.  Il appelle le policier qui s'est occupé de l'enquête à la barre. Je l'avais pas reconnu de loin dans la salle, mais c'est bien lui. C'est cet enculé de flic qu'est venu me chercher à Atar il y'a trois ans. Il porte la barbe et la moustache maintenant. ça l'empêche pas d'avoir toujours une gueule de con. Il raconte son enquête, qu'il a appris mon existence par des collègues de Marie-Louise qui ne connaissaient que mon prénom...Ect... Puis, mon arrestation en Mauritanie. Pour conclure, il affirme que mon crime ne peut-être que le fruit d'une préméditation, car selon lui, elle voulait me quitter, comme le confirme la déposition d'une de ses amies. Par contre, il explique pas comment j'aurais été au courant. Je regrette pas d'avoir pissé sur les pompes de cette tapette! A la suite de ça, maître Laffargue sort quelques trucs à côté de la plaque pour répliquer. Je regarde Thérèse. Je suis foutu, et elle le sait.                                                                                                         

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