27 février 2010
24 avril 1959
Thérèse vient me voir en cette première belle journée du printemps. Elle porte un joli petit tailleur en vichy, avec le petit chapeau et les gants blancs qui vont avec. Elle a mis une bonne couche d'un rouge à lèvres un peu pourpre. Elle tranche radicalement avec la crasse ambiante. Elle affiche son plus beau sourire pour me donner du courage. Au moment de se quitter, on s'embrasse à travers la grille. On arrive à mêler nos langues. Malgré l'arrière goût du grillage dégueulasse, c'est très bon. Si on en vient à penser à l'hygiène dans des moments pareils, c'est qu'on a un gros problème...
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